Assis à une table en homme grand vêtu d’une toge, regarde, dans le vide, la sombre galerie des glaces.
Hélléas de Thèbes : Tant de guerres, tant de sang, mais qu’avons-nous récolté ? Cela fait maintenant quelques années que je vis ici, et qu’ai-je en retour ? Un troupeau docile, certes, mais si peu cultivé ! Que puis-je faire, face à cela ? Arrivant tranquillement une Dame, vêtue de noir, marchant d’un pas calme et voluptueux... La Dame en Noir : : Bonsoir mon prince puis-je me joindre à vous ? HdT : Faites ma Dame ! Faites, votre présence à mes cotés éclairera ces sombres pensées. DN : De sombres pensées, mon prince ?! Vous ? Comment ? HdT : Certes cela n’est pas à mon habitude mais je n’y peux rien. Je ne sais que faire de vous deux, Dante et vous-même ! Deux prétendants qui se querellent pour de simples bouts de poste ! DN : Que voulez-vous mon cher, je suis ainsi par nature, et Dante, pourtant de votre sang, semble parfois pencher du coté des Rois. HdT : Hmm. Peut être, mais que pensez-vous de ma manière de diriger ces êtres, je suis finalement réveillé depuis peu et certaines choses m’échappent, surtout avec nos plus jeunes. DN : vous ne dirigez point mon cher ! HdT : Comment cela ? DN : vous veillez au bon fonctionnement et à la survie de ce troupeau qu’est Versailles… HdT : Evitez de les nommer ainsi, vous savez que je ne partage pas certains de vos points de vue. DN : Excusez moi. Vous veillez à la survie des semblables de Versailles, votre tache est des plus nobles et des plus dures. HdT : Ah, Il est parfois si agréable de vous entendre, vous savez finalement trouver les mots juste pour calmer ce semblant de colère qui peut m’animer, bien qu’Aristote y arrive très bien également. Et que pensez-vous d’Ugo de Breteuil ? DN : Ugo ? Oui ce bon vieil Ugo, bien gentil homme, bien que quelque peu handicapé par sa chaise, il sait se garder des problèmes qui nous troublent. Un Tremere en quelque sorte et un ancien de surcroît. HdT : La cité est ce qu’elle est, bien jeune et peu organisée, je reverrais tant d’une armée prête à se sacrifier pour une cause aussi importante que la connaissance, mais que je le veuille ou non, nous n’y sommes pas encore. DN : Que voulez vous… ainsi va la citée. HdT : Cela n’est pas une fatalité, à nous de la mettre sur la bonne voie, mais avant cela nous devrons nous débarrasser de nombreux ennemis et de nombreux piéges qui nous seront tendu par notre condition. Et le premier et le plus dangereux d’entre tous sera notre Bête. |